Black Rebel Motorcycle Club – Baby 81
Pour ceux qui aiment les références, BRMC ont pris leur nom d’un film culte des années 50, The Wild One, avec Marlon Brando. Quand au nom de leur dernier album, Baby 81, c’est apparemment une allusion à l’un des enfants qui ont survécu le tsunami en Asie.
NME a salué en Baby 81 le retour à « nécro indie », la décadence rock qui les a gagnés des comparaisons avec des classiques comme Jesus and Mary Chain, Led Zeppelin ou T-Rex. Mais malheureusement ce n’est pas tout à fait le cas. Après 3 albums inégales, mais contenant des matériaux originales et valeureux, Baby 81 représente un certain réchauffement de la même recette qui les a fait connus, comme disait un critique de Pitchfork Media.
C’est pas un mauvais album, mais il n’y a rien de révolutionnaire dedans, ou comme Robert Levon Been lui-même chante d'un air epuisé dans « Berlin » : «Suicide's easy, what happened to the revolution?" C’est une observation juste, et on se demande la même chose: est-ce que les Rebels de LA ont le pouvoir de se réinventer et prendre leur place parmi les artistes matures, ou ils vont finir comme des « rock’n’roll suicides » ?