une année sans lumière
„La pop nerveuse et entêtante d'Arrrcade Fire… » a été, en 2005, l’introduction dans le monde francophone de la formation indie qui constitue le meilleur produit musicale de Canada (on peut compter aussi Wolf Parade dans cette catégorie), un pays qui a eu longtemps une réputation sinistre à cause de Céline Dion. Bon, on est prêts à tout oublier maintenant…
Après un album de début (Funeral, 2004) qui les a assurés des chroniques exaltés et un succès fulminant auprès du public (et ca c’est une combinaison assez rare), Arcade Fire ont eu la tache difficile de survivre à leur propre succès avec un toujours problématique deuxième album…Et surprise, ils nous ont offert, de nouveau, une révélation, qui s’appelle « Neon Bible ». Le Nouveau Testament du groupe québécois a pris vraiment des proportions épiques, ou on dirait plutôt bibliques. J’aime bien la métaphore, et bien sûr qu’elle ne m’appartient à moi, mais à Marc Beaumont (New Musical Express). Avec un arsenal impressionnant d’instruments, qui évoque la puissance de leur performance live, et des chansons de plus en plus vibrants (Windowsill, Black Mirror, Antichrist Television Blues), Arcade Fire semblent à avoir déjà atteint la maturité artistique.
Pour les néophytes en matière d’exaltations indie, vous avez la chance de vous initier dans la musique d’Arcade Fire au Festival de Paléo, le 25 juillet. En Suisse. Un pays qui préserve la réputation encore plus sinistre d’avoir donnée au monde…DJ Bobo. Et ca on ne peut pas oublier..